5 bonnes raisons de soutenir la Bourse Jérôme-Brisson-Curadeau

La Ville de Montréal est reconnue à l’international pour ses espaces verts, son action environnementale et sa vitalité culturelle. Pourtant, tou.te.s les jeunes montréalai.se.s ne connaissent pas leur ville de cette façon.

Parmi ses initiatives phares, Espace pour la vie offre un programme de camps de jour inclusifs aux enfants de 7 à 12 ans leur permettant de profiter d’une foule d’activités éducatives reliées aux sciences naturelles, à l’environnement, à l’activité physique et aux jeux ludiques. Ce programme est accessible aux enfants de milieux défavorisés par l’entremise de la Bourse Jérôme-Brisson-Curadeau de la Fondation Espace pour la vie.

Représentant une opportunité unique pour les jeunes de l’Est de Montréal, la Bourse Jérôme-Brisson-Curadeau aspire à briser les barrières socio-économiques et promouvoir une communauté plus inclusive et respectueuse de l’environnement.

En 2023, afin de contribuer à la relance post pandémique dans le milieu de l’éducation qui est si durement éprouvé, Espace pour la vie avait pour but d’augmenter de 50% le nombre de boursier.ère.s inscrit.e.s en camp par rapport à 2022, pour rejoindre 200 jeunes en situation de vulnérabilité. Grâce à nos généreux donateurs et partenaires, c’est en fait 204 jeunes qui ont pu participer gratuitement aux camps de jour; une augmentation fulgurante du nombre de boursiers à 24,7% du total des campeurs!

VOICI CINQ BONNE RAISONS D’APPUYER LA BOURSE CETTE ANNÉE :

1. Faciliter un contact privilégié à la nature bénéfique pour la santé mentale et physique

Saviez-vous que l’environnement dans lequel on vit est le principal déterminant de notre santé ? En effet, selon Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement, l’accès à la nature est essentiel pour la santé mentale, physique et le bien-être d’un individu, et à plus forte raison, pour les jeunes provenant de quartiers davantage exposés à la pollution et où la biodiversité est moins foisonnante qu’ailleurs. Les camps de jour d’Espace pour la vie sont situés dans un oasis urbain unique à Montréal, soit le Jardin botanique et le Biodôme. Des endroits tout désignés pour faciliter un contact bénéfique avec la nature !

2. Freiner l’érosion des acquis scolaires et encourager la persévérance scolaire

Sylvana Côté, directrice de l’Observatoire pour l’éducation et la santé des enfants, constate que les enfants issus de milieux défavorisés montrent des retards scolaires plus importants que les autres. Les camps de jour d’Espace pour la vie proposent une foule d’activités qui ont le potentiel d’encourager la persévérance scolaire dès les débuts du parcours scolaire des enfants.

Les jeunes issus de milieux défavorisés invités sont identifiés en fonction de leur intérêt pour les sciences par les intervenant.e.s des écoles collaboratrices et du programme Une école montréalaise pour tous du Ministère de l’Éducation. Avec la collaboration de la revue Les Débrouillards et les conseils du Réseau Réussite Montréal, des éléments de littératie sont intégrés aux activités des camps, contribuant à freiner l’érosion des acquis scolaires de tous les campeurs et toutes les campeuses pendant les vacances estivales.

3. Susciter le sentiment d’appartenance et la fierté des jeunes

Les témoignages d’animateur.trice.s et de parents de boursier.ère.s au fils des années montrent tangiblement l’impact des camps de jour sur les jeunes boursier.ère.s au fil des années. En effet, elles et ils remarquent que l’expérience en camp leur a permis de développer un sentiment d’appartenance à un groupe et des capacités sociales souvent inhibées à l’école lorsqu’un enfant est confronté à des difficultés d’apprentissage et/ou une mauvaise estime de soi.

« Merci! C’est la première fois que ma fille se sent à l’aise avec les autres de son âge. »
– Parent d’une campeuse au Biodôme en 2022

« Je me souviens encore du premier matin où il est arrivé dans la classe des Coureurs d’insectes. Il ne parlait presque pas, il était gêné. Et puis, vers la fin d’après-midi, je le voyais jouer avec tout le monde. Il était bourré d’énergie et son sourire resplendissait. »
– Flash, monitrice aux camps de jour d’Espace pour la vie en 2021

4. Former la relève de demain pour la transition écologique

Des experts du Carrefour jeunesse-emploi d’Hochelaga-Maisonneuve ont expliqué qu’à la différence des séries télé, les musées de science naturelle nourrissent les aspirations des jeunes en leur permettant de faire le test du réel et de découvrir de vrais métiers, ce qui peut leur inspirer des parcours scolaires et professionnels scientifiques ou techniques qui mènent vers les métiers de l’avenir.

Il en va de même pour les camps de jour en milieu muséal ! Les apprentissages des jeunes boursier.ère.s s’avèrent plus précieux que jamais pour faire face au contexte qui les affecte maintenant plus durement que les enfants de milieux nantis, à savoir les retards accumulés durant la crise sanitaire et les défis particuliers associés aux changements climatiques dans les milieux fortement urbanisés (pensons aux canicules estivales dans les quartiers bétonnés de Montréal).

5. À terme, contribuer à briser le cycle de pauvreté des enfants issus de milieux défavorisés

En 2019, le Réseau Réussite Montréal a mis en lumière des statistiques marquantes à l’égard de la métropole vis-à-vis les jeunes issu.e.s de milieux défavorisés. Parmi les 478 quartiers à faible revenu au Canada, 35,8% d’entre eux se retrouvent à Montréal (comparativement à 15,7% à Toronto et 7,1% à Vancouver). En tout, 84% des élèves du Québec au niveau primaire vivant sous le seuil de faible revenu et dans les pires conditions de défavorisation habitent à Montréal. C’est dire qu’il y a des besoins criants dans la communauté.

À eux seuls, les camps de jour n’ont pas le pouvoir de changer les trajectoires des enfants, mais ils ont le potentiel d’allumer une étincelle dans leurs yeux qui pourrait briller jusque dans leur vie d’adulte. Au-delà des quatres raisons précédentes, cette ouverture sur l’avenir peut avoir une incidence sur le parcours d’un.e jeune en situation de vulnérabilité.